C’est l’anniversaire de Lenouinitalia, autrement dit : mon blog a 3 ans ! Voici 5 leçons que je tire de cette nouvelle année de blogging, Si vous écrivez sur le web, elles vous parleront peut-être 🙂
L’article sur lequel je passe le plus de temps n’est pas forcément le plus lu :
Parfois on écrit un article pour lequel on se passionne en pensant qu’il va plaire. Sauf qu’il ne parle à personne sauf à nous. Mais d’autres fois on se rend compte qu’un écrit posté avec peu de conviction pour « combler » le vide rencontre un succès improbable !
Mais c’est ainsi, il faut se rendre à l’évidence : ce qui nous plait n’est pas forcément ce que préfèreront les autres.
Je comprends d’autant plus le phénomène que j’y participe moi-même. Ainsi, combien de fois ai-je « lâchée » en cours de route le visionnage d’une vidéo Youtube de 30 minutes avec montage et écriture scénaristique soignée pour préférer des contenus plus courts et improvisés ?
Il ne faut pas systématique lié un grand engagement de notre part à un résultat positif. Les choses les plus simples sont parfois les plus efficaces.
Ainsi mon article le plus lu reste : « Spécial Saint-Valentin: 10 mots doux à susurrer en Italien… » alors qu’il m’a clairement demandé moins de temps d’écriture que les interviews d’Alex Carmona pour parler blogging éthique ou celui de Moranne des Cagoles Nomades.
Produire du contenu me rends plus tolérante avec ce que crée les autres :
Avant d’avoir mon blog, j’avais la critique facile. Lorsque je consommais du contenu que des amateurs.trices avaient créé sur leur temps libre, je n’en étais pas moins exigeante.
« y’a tellement de fautes »
« la mise en page est horrible »
« j’aurais jamais formulé ça comme ça »
« il/elle aurait pas du dire ça de cette manière »
Et puis en produisant son propre contenu, on se rend compte que ça n’est pas si facile. Si au moment de poster, l’article que nous proposons semble clair et bien rédigé, on se rend parfois compte en remettant le nez dedans quelques mois plus tard que ce n’est absolument pas le cas !
La fatigue, le manque de temps, les erreurs d’inattention… Autant de facteurs qui font qu’il est difficile de proposer un contenu parfait tout en ayant un rythme soutenu de publications.
Ainsi, il faut parfois savoir baisser ses exigences envers soi-même et se satisfaire du travail qu’on a réussi à produire. Faisant cela, on se rend compte que les autres font probablement face aux mêmes difficultés et on est moins enclin à les juger. Plutôt que de regarder les défauts de la création vidéo, écrit, sonore d’une personne, je m’attarde sur ce qu’elle a voulu donner.
Je sais le temps et l’énergie que prend le fait de proposer un contenu et j’admire de fait celles et ceux qui y parviennent !
Google aime bien mettre les gens dans des cases :
Si mon blog a été créé pour parler de mon expatriation en Italie, il s’est rapidement diversifié. J’y parle écologie, anecdotes de voyages… et de tout ce que j’ai envie de partager sur ma vie en générale.
Sauf que Google n’aime pas ça. La première année, le moteur de recherche m’a juste boudé. Il parait que c’est normal, c’est le temps pour lui de juger si tu mets assez à jour tes données pour être digne d’être référencé. Et puis il s’est finalement mis à me référencer… mais uniquement sur des articles parlant de l’Italie.
Je sais que l’algorithme de Google est un mystère pour la plupart d’entre nous, mais j’ai quand même l’impression d’avoir compris une chose : si Google a décidé de vous référencer sur un thème, bon courage à vous pour l’être sur un autre ! J’imagine qu’un site est jugé pertinent sur un sujet en fonction de la quantité d’articles qu’il y consacre. Et comme j’ai une majorité d’articles sur la culture italienne… Le reste passe à la trappe.
Enfin, je ne vais pas me plaindre, ça fait toujours plaisir de voir son blog s’afficher parmi les premiers résultats de recherches, que ce soit sur le thème de l’Italie ou non !
Les réseaux sociaux demandent beaucoup d’investissement :
J’ai complètement abandonné les réseaux sociaux, enfin Instagram puisque je ne me suis jamais investie sur les autres ^^.
C’est bien dommage car ça permet de faire connaitre son blog plus facilement et de garder le lien avec les autres bloggeuses. Mais c’était beaucoup de travail pour avoir des résultats.
Ayant de moins en moins de temps à consacrer à cet espace (bébé est arrivé), j’ai fait le choix de garder ce qui me plait le plus : l’écriture d’articles !
Des inconnu.e.s me donne de la force
Enfin écrire sur le web, c’est s’exposer à l’avis de parfait.e.s inconnu.e.s. Mais l’univers du blogging étant assez « confidentiel », je n’ai encore jamais eu de « haters » sur le blog… Bien au contraire ! J’ai découvert une communauté de bloggeurs et surtout bloggeuses très bienveillantes. Je reçois du soutien de leur part et j’espère en donner moi aussi. C’est ce qui me donne envie de continuer à écrire !
Par contre, savoir que des personnes que je « pour de vrai » peuvent tomber sur mon blog me met mal à l’aise. C’est assez étrange car ça me donne la sensation d’être espionnée… Pourtant, ce que j’écris est posté sur le web, accessible sans restriction et à qui le veut. Bizarre non ?^^
Voilà, ce sont les 5 leçons que j’ai tiré de ces 3 années de blogging. Est-ce qu’elles parlent à d’autres bloggeuses/eurs ? Vous en avez d’autres ?
Merci à celles et ceux qui me suivent depuis longtemps et à celles et ceux qui me découvre <3
Le blogging est un monde à part que j’adore et dans lequel j’espère rester encore longtemps.
A lundi prochain.
Oups, mon message est parti bien trop vite…
Joyeux anniversaire à ton blog !! Et très bonne continuation !!
Effectivement, ton article me parle 😉 Surtout la dernière partie, et cette phrase « savoir que des personnes que je connais « pour de vrai » peuvent tomber sur mon blog me met mal à l’aise », je connais bien cette contradiction 😉