Bizarrerie de la vie à Paris épisode 2 : survivre à un hiver sans fin

elderly man in gray long sleeves looking surprised

Chronique d’une sudiste qui tente de survivre à son premier hiver Parisien…

C’est l’hiver, il fait froid et gris sous le ciel de Paris. J’ai perdu 10 degrés et la totalité de mes réserves en vitamines D en quittant le sud pour la capitale… Comment vous dire que l’adaptation demande pas mal d’efforts. Mais comme il n’y a rien de plus réconfortant que de chouiner un bon coup, voici pour vous quelques nouveaux constats sur la bizarrerie de la vie à Paris.

Paris contre le reste de la France ou « Province » :

paris contre le reste de la france
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J’ai constaté cette habitude parisienne de réunir le reste de la France en un seul mot : « La Province ».

Combien de fois ais-je entendu dire :

  • «Peut-être que c’est comme ça en Province mais pas à Paris…. »
  • « On trouve de ça aussi en Province ? »
  • « C’est vrai qu’en Province, vous avez plus tendance à… »

Quelle est cette manie de réduire un pays entier à une seule réalité ? On désigne sous le terme « Province » aussi bien les sudistes de Marseille que les breton.nes de Ploumanac’h (oui oui ça existe) que les 3 habitants des hameaux de la Mûre en Ardèche.

Mais quel sens ça a ?

Toustes dans le même sac, comme si les « Provinciaux » vivaient de la même manière quel que soit l’endroit. (De la même manière oui mais de manière différente qu’à Paris.)

Pour moi, ça n’a pas vraiment de sens.  Si je peux te parler de la vie quotidienne à Marseille ou dans mon bled d’origine, je n’ai pas honte de dire que je n’ ai aucune idée de comment c’est ailleurs. Mais apparemment, les Parien.ne.s voient tout et sont partout, ce qui leur permet de donner un avis fiable et éclairé sur le reste du pays sans avoir besoin d’y voyager (lol).

Ici, on a l’impression que la France n’est composée que d’une seule ville, Paris et que le reste se trouve en dehors.  

Serait-ce ça, le fameux snobisme parisien ?

Les parisien.ne.s sont toustes malades !

tous malade à paris
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Une autre bizarrerie de la vie à Paris : Si vous décidez de vous installer dans la ville pour faire fortune, un seul conseil : ouvrez une pharmacie !

Je ne sais pas si c’est uniquement dans certains quartiers de Paris mais j’ai constaté quelque chose d’étrange : l’explosion de la présence de pharmacies dans la ville. J’ai l’impression d’en croiser une tous les 10 mètres. Et le comble est que quand tu décides de t’y rendre il y a quand même la queue !

Indemne pour les laboratoires d’analyses qui semblent être plus prisés que le plus prisé des restaurants. Lorsque j’ai dû m’y rendre, je me suis retrouvée face à une file d’une dizaine de personnes faisant la queue à l’extérieur… la salle d’attente étant pleine à l’intérieur ! Ca ne m’était jamais arrivé, même à Marseille. Et en y passant devant régulièrement, je me suis rendu compte que c’était juste normal, qu’il n’y avait pas d’affluence particulière.

Je ne sais pas si c’est le manque de soleil ou la pollution mais j’ai l’impression que la plupart des parisien.ne.s ne sont pas en grande forme…^^

Tes attentes VS… une réalité ou le monde entier à eu la même idée que toi :

trop de monde à paris
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Les parisien.ne.s sont réputé.e.s désagréables. Mais en fait, c’est plutôt normal quand on voit que chaque fois qu’on souhaite faire quelque chose, 1000 personnes ont eu la même idée.

La différence entre tes attentes et la réalité peut être parfois très TRES grande à cause de ça !

  • Attentes : Tu souhaites te balader au calme dans les petits chemins du bois de Vincennes ?

Réalité : Il faudra faire avec les 500 familles avec chiens, gosses, grands-parents vélos et poussettes qui empruntent le même chemin.

  • Attentes : Tu es fatiguée et tu as envie d’un petit resto tranquille pour une soirée détente ?

Réalité : Tu te retrouves collée à 5 cm de la table d’à côté, dans une salle remplie d’un brouhaha incessant, avec un serveur qui te met la pression pour que tu choisisse rapidement.

  • Attentes : Tu veux juste marcher sur le trottoir à l’heure de l’apéro ?

Réalités : Rentre chez-toi, il va falloir te battre avec la nuée de groupes prêts-à-tout pour se ruer les premiers sur les quelques tables restantes en terrasse. Avec ce froid d’ailleurs, je sais pas comment ils ne terminent pas congelés.

Bien sûr tout n’est pas horrible à Paris, je pourrais te parler des supers événements qui s’y déroulent, des bibliothèques aussi fournies en nouveautés que confortables pour travailler, des groupes de lectures et d’écriture que j’ai pu découvrir… Mais ça sera pour une prochaine fois !

Pour retrouver l’épisode 1 sur la bizarrerie de la vie à Paris : Je déménage ! Le « cultural choc » d’une sudiste qui s’installe au Paris

A très bientôt,

Commentaires

  1. Lénou

    😂😂 Effectivement les pays francophones ne sont pas synonymes d’adorateurs invétérés de la France ^^ Merci pour ton passage 😁😁

  2. Hahaha. De mon côté j’ai eu la remarque : aaah les Francophones, vous adorez tellement la France que vous parler français. Euh non… c’est ma langue maternelle. Ca n’a rien à voir avec mon amour pour la Tour Eiffel ou pour les petits week-ends à Lyon ! C’est très français de croire qu’il n’y a qu’un seul centre et que le centre c’est d’où tu es (remarque dite sans rancune hein ;-))

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