1 an sans achat de fast-fashion : bilan 1/4

un an sans achat de fast fashion

Je fête dans quelques jours mes 3 mois sans acheter de fast fashion… Et sans achat de vêtement tout court ! Le chemin est encore long pour tenir mon défi « un an sans achat de vêtement de fast fashion », mais j’ai déjà vu s’opérer des changements positifs (ou pas) suite à ce choix. Voici mes premières impressions et en point bonus en fin d’article, un nouveau projet dans lequel je me lance !

Si vous vous demandez ce qu’est la fast fashion et pourquoi je ne veux plus en consommer, rendez-vous sur l’article très complet du site Wedressfair.fr : « c’est quoi la fast fashion ? ».

Je me sens moins stressée …

woman girl animal dog

Depuis quand je considère que faire du shopping est une activité stressante ? Depuis que je n’en fais plus !

Car finalement, ma séance de shopping se déroulait généralement comme ceci :

  • Entrer dans un magasin avec pour objectif d’acheter un article précis
  • Ne pas trouver l’article en question
  • Essayer une tonne d’habits imprévus
  • Sortir bredouille concernant la pièce que je cherchais
  • Mais les bras chargés d’autres achats
  • Recommencer l’opération dans le magasin suivant

Du coup, je terminais ma sortie l’esprit encombré de préoccupations futiles mais terriblement fatigantes.  

Aujourd’hui, lorsque je passe devant les magasins de vêtements sans y entrer, cela me procure un certain soulagement. Je me rends compte que le fait d’acheter des vêtements me donnait l’impression de résoudre un problème (je comble un manque) alors que ça m’en créait de nouveaux (culpabilité d’avoir trop acheté et frustration de ne pas avoir trouvé ce que j’étais venue chercher).

La sensation ne durera peut-être pas, mais le fait de m’interdire l’achat de vêtements de fast fashion me libère d’une pression à consommer.

Je ne ressens pas de manque

crop buyer with smartphone and coffee to go

Le point 2 découle naturellement du point 1 : je ne ressens aucun manque.

Finalement, j’en arrive à l’incroyable conclusion que le shopping ne m’était pas si nécessaire…  

Si je suis la première étonnée de voir que je ne suis pas frustrée de ne pas avoir les dernières pièces tendances dans mon armoire, j’imagine que c’est aussi « grâce » à la situation actuelle.

Comme en ce moment nous ne pouvons pas sortir et que l’hiver il fait froid, mes meilleurs amis sont :

  • Mon jogging dans le meilleur des cas
  • Mon pyjama les jours de flemmes

Attendons de voir ce qu’il en sera aux beaux jours et quand il sera à nouveau possible de socialiser dans les lieux publics…

Mais si l’envie d’acheter devient trop forte, je sais que je peux puiser dans vos nombreux conseils sous mon article précédent pour éviter de passer par les grandes chaînes. D’ailleurs, merci à vous !

Je dépense toujours autant

pen business money research

Vous m’avez conseillé de regarder avec fierté l’argent que j’aurais économisé grâce à l’arrêt d’achat de fast fashion. Sauf que je ne sais pas comment je me débrouille, mais je n’économise pas.

Mon compte en banque n’a pas réalisé que je l’avais délesté du fardeau de la surconsommation vestimentaire, l’ingrat.

Pour me déculpabiliser, je me dis que cette histoire d’économie, c’est comme ces arguments pour convaincre quelqu’un d’arrêter de fumer :

« avec tout l’argent que t’aurais pu économiser en achetant pas ces cigarettes, t’aurais pu faire le tour du monde 6 fois ! ».

Mais la team non-fumeurs, soyons sincères, on l’a réellement fait ce tour du monde avec l’argent qu’on n’a jamais dépensé en tabac ? Pour ma part, non.

Et je crois que c’est un peu pareil avec le shopping, l’argent qui ne s’en va pas dans les vêtements part ailleurs.

Car un.e bon.ne dépensier.e qui se respect trouve toujours de nouvelles idées pour épuiser son argent.

Je pars à la découvert des créatrices indépendantes de ma région

selective focus photography of girl wearing purple t shirt

Et en point bonus, une idée qui me trotte dans la tête depuis un moment :

Je souhaite rencontrer des créatrices de mode de la région PACA qui ont décidé de se lancer dans une production 100% française et écologique.

J’ai beaucoup de questions sur leurs activités :

  • Quels critères doivent être respectés pour créer une collection de mode éthique ?
  • Peut-on réellement faire une entreprise 100% écologique ?
  • Quels sont les difficultés que doivent affronter les créatrices ?
  • Y a-t-il des aides financières pour se lancer ?
  • Comment font-elles pour éviter le gaspillage ?
  • Combien de collections maximum par an ?
  • Est-ce qu’on doit forcément payer plus chers nos habits ?
  • Etc…

Si vous aussi vous êtes curieux.euses, faites le moi savoir, je publierais ici le résultat de nos rencontres.  

Et à dans 3 mois pour le bilan 2 de mon défi « un an sans achat de fast fashion ».

Commentaires

  1. Coucou ici je privilégie la qualité à la quantité; après étant mal placée ma mère avait un commerce, j’ai des habits pour des années en fait; de toute façon avec le confinement, cela me donne pas envie d’acheter et de plus pour quoi faire ?

  2. Marion

    Pour la comparaison aux anciens fumeurs, la différence c’est qu’ils savent exactement combien ils dépensent, et que c’est régulier. J’en connais qui mettaient dans un bocal l’argent qu’ils avaient l’habitude de dépenser en clopes (par ex. les lundis matins ils allaient toujours prendre une cartouche à X€, donc hop, dans le bocal). Dans ce cas-là, easy de quantifier les économies et de les répartir sur autre chose.
    Alors qu’avec les fringues, comme ce n’est pas régulier, ni le même montant à chaque fois (et qu’effectivement c’est souvent compulsif…), pas facile de mettre de côté les 20€ qu’il n’était pas prévu de dépenser pour une fringue qu’on n’était pas censée acheter… x)
    Du coup je comprends totalement qu’il n’y a pas d’économie visible sur le compte en banque!
    En plus, perso, quand j’ai arrêté de mettre les pieds chez Zara et compagnie, même si je consomme moins, je me suis aussi fait plaisir sur Vinted sur des pièces (certes d’occase) de meilleure qualité et donc finalement en revenir au même (dépenses plus élevées mais plus rares, donc lissé sur une année, = à l’ancien mode de conso).

    Et hâte de lire les interviews avec des créatrices locales!!

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